-Le 28 mai dernier, le Club Diplomatique Marocain a organisé une conférence animée par Mme l’Ambassadeure Farida Jaidi, sur le thème: «Rôle de la femme marocaine dans la mise en œuvre de la Résolution du Conseil de Sécurité 1325 (2000) “Agenda femmes, paix et sécurité”». Qu'est-ce qui a motivé le Club à organiser un événement spécifiquement sur ce thème à ce moment précis ?
-Dans le cadre des activités et des événements organisés par le Club Diplomatique Marocain, nous optons pour des thèmes et des sujets qui présentent un intérêt certain pour notre pays et qui sont censés contribuer à son rayonnement à l’international. C’est d'ailleurs notre but premier conformément aux statuts du Club. Je pense que le rôle de la femme marocaine dans la mise en œuvre de cette importante Résolution 1325 du Conseil de Sécurité mérite plus qu’une conférence et d’autres événements pour mettre en valeur son importance et son actualité et, in fine, pour susciter une mobilisation et une sensibilisation sur le sujet. Il faut savoir que la Résolution sur l'agenda femmes, paix et sécurité a été adoptée à l’unanimité le 31 octobre 2000 par un organe très important de l’ONU qui est le Conseil de Sécurité, chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales. C’est le premier document formel du Conseil qui impose aux différentes parties d’un conflit de respecter le droit des femmes et de soutenir leur participation aux négociations de paix et à la reconstruction post-conflit. Cette Résolution aborde l’impact disproportionné des conflits sur les femmes et les jeunes filles et souligne que les chances d’une paix durable sont renforcées fortement à travers une participation forte et une responsabilité significative des femmes à tous les niveaux de la prévention du conflit, du maintien de la paix et de la construction de la paix. Vu l’importance de cette Résolution, il existe un groupe de pays qui s'appellent “Amis de la Résolution 1325”, géré par le Canada. Depuis 2000, la Résolution 1325 a été suivie par plusieurs Résolutions qui abordent différents aspects de la thématique “femmes, paix et sécurité.” La société civile du Maroc, pays méditerranéen, africain et arabe, est membre actif dans les trois réseaux régionaux. Elle est aussi très impliquée dans l’alliance globale des réseaux régionaux. Le Club a une grande chance d’avoir l’Ambassadeure Farida Jaidi parmi ses membres dynamiques avec une grande expérience et aussi une militante des droits de la femme et le renforcement de son rôle dans les divers secteurs de la vie. Paix et sécurité constituent un domaine qui nous interpelle chaque jour dans un monde qui connaît une situation assez difficile. A travers cette conférence, le Club voulait mettre en valeur un travail très important qui se fait dans notre pays avec dévouement, persévérance et abnégation. C’est un cri de sensibilisation des femmes à se joindre à ce travail si noble. D’ailleurs, au terme de la conférence beaucoup de femmes ont exprimé leur souhait d'être médiatrices pour la paix et leur disponibilité à se joindre avec conviction à l’effort louable de la société civile marocaine en la matière.
-Le Royaume s'est doté d'un Plan d'Action National pour la mise en œuvre de la Résolution 1325. Selon vous, quels sont les progrès les plus significatifs réalisés par le Maroc en matière d'intégration des femmes dans les processus de paix et de sécurité, et quels sont, à l'inverse, les défis persistants ou les lacunes à adresser ?
-Les réalisations sont diverses mais les défis sont nombreux aussi. Donc, il faut une persévérance constante pour s’acquitter du devoir. Par exemple, la perspective genre doit mériter plus d’attention. L'intégration de la dimension genre doit impliquer aussi les jeunes. Les femmes sont certes les premières victimes, donc il faut assurer leur inclusion et pleine participation au règlement des conflits. L'élimination des obstacles à l’égalité genre et l’autonomisation des femmes permettent une action efficiente et un dévouement à toute épreuve. Il faut une évaluation régulière des rôles respectifs des parties prenantes pour remédier aux éventuels dysfonctionnements. Les ressources doivent exister aussi pour mener à bien l’action requise. Il faut aussi mettre l’action sur l’importance de l’appropriation nationale comme principe directeur aux efforts efficaces de prévention et de consolidation de la paix. La participation de tous est fondamentale, même au niveau local. Le Plan d’action national du Maroc, présenté en mars 2022, doit être suivi d’un autre Plan d’Action national actualisé et amélioré, qui met en exergue la promotion de l’Agenda femme, paix et sécurité en prenant en compte les axes d’action suivants : la diplomatie préventive, la médiation et le maintien de la paix, et la participation économique des femmes, ainsi que la promotion de la culture de la paix et d’égalité. Les axes sont interdépendants, car l'autonomisation des femmes et le progrès de l'égalité genre posent de solides fondations pour un monde de paix. Il faut aussi lancer des ateliers de formation et améliorer la coopération et la coordination des efforts déployés par les différents acteurs. La régularité des plans nationaux est aussi très souhaitable. Par ailleurs, il faut bien analyser les rapports que le Secrétaire général des Nations Unies présente au Conseil de Sécurité sur les femmes, paix et sécurité, sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Résolution 1325 et sur les défis rencontrés. Le Secrétaire général fait aussi des recommandations pour l’action future. Ces recommandations méritent attention.
-La dimension régionale et internationale de la Résolution 1325 est cruciale. Comment percevez-vous le positionnement du Maroc et son rôle de leader en Afrique du Nord et au-delà, notamment en ce qui concerne la promotion de l'Agenda Femmes, Paix et Sécurité ?
-Je pense que le Maroc, en tant qu’acteur crédible, sur les plans régional et international, est fidèle à ses engagements, et déploie des efforts inlassables pour être à la hauteur des attentes de la communauté internationale. Le Club se réjouit et demeure fier de voir notre pays occuper un rôle de leader en Afrique du nord et au-delà, comme vous l’avez souligné, notamment en ce qui concerne le rôle de la femme marocaine dans la mise en pratique de la Résolution “Agenda femme, paix et sécurité”. Bien sûr le travail doit continuer, avec conviction et persévérance, dans le cadre d’un partenariat intelligent gouvernement-société civile pour rehausser le niveau de notre performance et servir de modèle pour les autres pays qui partagent les mêmes aspirations. La mobilisation doit être constante pour faire face aux développements que connaît le monde, où la paix et la sécurité sont très malmenées.
-Mme Farida Jaidi a présenté le Réseau marocain des femmes médiatrices pour la paix et la sécurité, ainsi que le point focal au Maroc de "FemWise-Africa". Pourquoi est-il si important, selon le Club, de structurer et de soutenir de tels réseaux de femmes médiatrices ?
-Parce que les femmes ont une approche intelligente, efficace et proactive quant à la résolution des conflits en général, sans oublier que les femmes et les enfants sont toujours les premières victimes. D'où leur action militante à travers le monde pour la recherche de solutions politiques durables, enraciner la culture de la paix, promouvoir la coexistence et le dialogue entre les peuples. La médiation est une noble action pour instaurer les bases d’une société en paix avec elle-même. Donc, régler un conflit à travers la médiation, qui est un moyen de règlement pacifique par excellence, force respect et considération. Pour mémoire, les autres moyens pacifiques sont les bons offices, la négociation, la conciliation, l’arbitrage, le règlement judiciaire. Parfois, une commission d’établissement des faits peut être créée pour éclaircir une situation sur le terrain.
-Comment le Club envisage-t-il de collaborer avec ces réseaux de femmes médiatrices pour amplifier leur action et favoriser une plus grande participation des femmes dans la prévention et la résolution des conflits ?
-Le Club s’assigne comme objectif, en particulier, le rayonnement de notre pays, à travers son rôle complémentaire et de soutien à la diplomatie officielle. Le Club cherche aussi à construire des partenariats et des relations de coopération viables avec des institutions similaires qui ont des objectifs qui s’inscrivent dans son champ d’action. Finalement, l’objectif à atteindre est de donner à notre pays une image de pays crédible, responsable et respectueux de ses engagements internationaux. Le Club est disposé dans la limite de ses moyens à partager son expérience avec les autres acteurs associatifs, et conjuguer ses efforts pour mettre en valeur le rôle de notre pays non seulement dans la mise en pratique de la Résolution 1325, mais aussi quant aux autres domaines qui présentent un intérêt pour notre pays à l’international.
-Pour conclure, quelles sont les prochaines initiatives ou les projets à long terme que le Club compte mettre en œuvre pour maintenir l'élan créé par cette conférence et continuer à faire progresser l'Agenda Femmes, Paix et Sécurité au Maroc et au-delà ?
-Le Club se propose d’organiser des événements et des activités pour rehausser l’image de notre pays et renforcer le rayonnement à l’international. Plusieurs thèmes sont en discussion. L’Ambassadeure Farida Jaidi tient au courant le Club des derniers développements sur ce thème, et le moment venu le Club pourra organiser un événement pour faire connaître la performance de notre pays quant à la mise en pratique optimale de la Résolution 1325 et inciter les femmes à redoubler d’efforts et à renouveler leur mobilisation et leur engagement à faire toujours plus pour mettre en valeur le rôle de la femme marocaine à l’international dans le domaine de la paix et de la sécurité et dans tout autre domaine qui présente un intérêt certain pour le Maroc. Le Maroc a toujours souligné la nécessité d'œuvrer au règlement des différends par des moyens pacifiques et diplomatiques en renforçant le rôle de la diplomatie préventive et la médiation, ainsi que la lutte contre les menaces à la paix et la sécurité internationales. La diplomatie préventive a pour objet d'éviter l’apparition d’un différend, sa transformation en un conflit ou l’extension d’un conflit. Le rétablissement de la paix vise à mettre fin à un conflit et œuvrer pour rapprocher les parties hostiles par des moyens pacifiques. Le maintien de la paix a pour objectif de prendre des mesures sur le terrain en vue de renforcer les possibilités du rétablissement de la paix. La consolidation de la paix après les conflits est une action en vue de raffermir la paix afin d'éviter la reprise des hostilités.
-Dans le cadre des activités et des événements organisés par le Club Diplomatique Marocain, nous optons pour des thèmes et des sujets qui présentent un intérêt certain pour notre pays et qui sont censés contribuer à son rayonnement à l’international. C’est d'ailleurs notre but premier conformément aux statuts du Club. Je pense que le rôle de la femme marocaine dans la mise en œuvre de cette importante Résolution 1325 du Conseil de Sécurité mérite plus qu’une conférence et d’autres événements pour mettre en valeur son importance et son actualité et, in fine, pour susciter une mobilisation et une sensibilisation sur le sujet. Il faut savoir que la Résolution sur l'agenda femmes, paix et sécurité a été adoptée à l’unanimité le 31 octobre 2000 par un organe très important de l’ONU qui est le Conseil de Sécurité, chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales. C’est le premier document formel du Conseil qui impose aux différentes parties d’un conflit de respecter le droit des femmes et de soutenir leur participation aux négociations de paix et à la reconstruction post-conflit. Cette Résolution aborde l’impact disproportionné des conflits sur les femmes et les jeunes filles et souligne que les chances d’une paix durable sont renforcées fortement à travers une participation forte et une responsabilité significative des femmes à tous les niveaux de la prévention du conflit, du maintien de la paix et de la construction de la paix. Vu l’importance de cette Résolution, il existe un groupe de pays qui s'appellent “Amis de la Résolution 1325”, géré par le Canada. Depuis 2000, la Résolution 1325 a été suivie par plusieurs Résolutions qui abordent différents aspects de la thématique “femmes, paix et sécurité.” La société civile du Maroc, pays méditerranéen, africain et arabe, est membre actif dans les trois réseaux régionaux. Elle est aussi très impliquée dans l’alliance globale des réseaux régionaux. Le Club a une grande chance d’avoir l’Ambassadeure Farida Jaidi parmi ses membres dynamiques avec une grande expérience et aussi une militante des droits de la femme et le renforcement de son rôle dans les divers secteurs de la vie. Paix et sécurité constituent un domaine qui nous interpelle chaque jour dans un monde qui connaît une situation assez difficile. A travers cette conférence, le Club voulait mettre en valeur un travail très important qui se fait dans notre pays avec dévouement, persévérance et abnégation. C’est un cri de sensibilisation des femmes à se joindre à ce travail si noble. D’ailleurs, au terme de la conférence beaucoup de femmes ont exprimé leur souhait d'être médiatrices pour la paix et leur disponibilité à se joindre avec conviction à l’effort louable de la société civile marocaine en la matière.
-Le Royaume s'est doté d'un Plan d'Action National pour la mise en œuvre de la Résolution 1325. Selon vous, quels sont les progrès les plus significatifs réalisés par le Maroc en matière d'intégration des femmes dans les processus de paix et de sécurité, et quels sont, à l'inverse, les défis persistants ou les lacunes à adresser ?
-Les réalisations sont diverses mais les défis sont nombreux aussi. Donc, il faut une persévérance constante pour s’acquitter du devoir. Par exemple, la perspective genre doit mériter plus d’attention. L'intégration de la dimension genre doit impliquer aussi les jeunes. Les femmes sont certes les premières victimes, donc il faut assurer leur inclusion et pleine participation au règlement des conflits. L'élimination des obstacles à l’égalité genre et l’autonomisation des femmes permettent une action efficiente et un dévouement à toute épreuve. Il faut une évaluation régulière des rôles respectifs des parties prenantes pour remédier aux éventuels dysfonctionnements. Les ressources doivent exister aussi pour mener à bien l’action requise. Il faut aussi mettre l’action sur l’importance de l’appropriation nationale comme principe directeur aux efforts efficaces de prévention et de consolidation de la paix. La participation de tous est fondamentale, même au niveau local. Le Plan d’action national du Maroc, présenté en mars 2022, doit être suivi d’un autre Plan d’Action national actualisé et amélioré, qui met en exergue la promotion de l’Agenda femme, paix et sécurité en prenant en compte les axes d’action suivants : la diplomatie préventive, la médiation et le maintien de la paix, et la participation économique des femmes, ainsi que la promotion de la culture de la paix et d’égalité. Les axes sont interdépendants, car l'autonomisation des femmes et le progrès de l'égalité genre posent de solides fondations pour un monde de paix. Il faut aussi lancer des ateliers de formation et améliorer la coopération et la coordination des efforts déployés par les différents acteurs. La régularité des plans nationaux est aussi très souhaitable. Par ailleurs, il faut bien analyser les rapports que le Secrétaire général des Nations Unies présente au Conseil de Sécurité sur les femmes, paix et sécurité, sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Résolution 1325 et sur les défis rencontrés. Le Secrétaire général fait aussi des recommandations pour l’action future. Ces recommandations méritent attention.
-La dimension régionale et internationale de la Résolution 1325 est cruciale. Comment percevez-vous le positionnement du Maroc et son rôle de leader en Afrique du Nord et au-delà, notamment en ce qui concerne la promotion de l'Agenda Femmes, Paix et Sécurité ?
-Je pense que le Maroc, en tant qu’acteur crédible, sur les plans régional et international, est fidèle à ses engagements, et déploie des efforts inlassables pour être à la hauteur des attentes de la communauté internationale. Le Club se réjouit et demeure fier de voir notre pays occuper un rôle de leader en Afrique du nord et au-delà, comme vous l’avez souligné, notamment en ce qui concerne le rôle de la femme marocaine dans la mise en pratique de la Résolution “Agenda femme, paix et sécurité”. Bien sûr le travail doit continuer, avec conviction et persévérance, dans le cadre d’un partenariat intelligent gouvernement-société civile pour rehausser le niveau de notre performance et servir de modèle pour les autres pays qui partagent les mêmes aspirations. La mobilisation doit être constante pour faire face aux développements que connaît le monde, où la paix et la sécurité sont très malmenées.
-Mme Farida Jaidi a présenté le Réseau marocain des femmes médiatrices pour la paix et la sécurité, ainsi que le point focal au Maroc de "FemWise-Africa". Pourquoi est-il si important, selon le Club, de structurer et de soutenir de tels réseaux de femmes médiatrices ?
-Parce que les femmes ont une approche intelligente, efficace et proactive quant à la résolution des conflits en général, sans oublier que les femmes et les enfants sont toujours les premières victimes. D'où leur action militante à travers le monde pour la recherche de solutions politiques durables, enraciner la culture de la paix, promouvoir la coexistence et le dialogue entre les peuples. La médiation est une noble action pour instaurer les bases d’une société en paix avec elle-même. Donc, régler un conflit à travers la médiation, qui est un moyen de règlement pacifique par excellence, force respect et considération. Pour mémoire, les autres moyens pacifiques sont les bons offices, la négociation, la conciliation, l’arbitrage, le règlement judiciaire. Parfois, une commission d’établissement des faits peut être créée pour éclaircir une situation sur le terrain.
-Comment le Club envisage-t-il de collaborer avec ces réseaux de femmes médiatrices pour amplifier leur action et favoriser une plus grande participation des femmes dans la prévention et la résolution des conflits ?
-Le Club s’assigne comme objectif, en particulier, le rayonnement de notre pays, à travers son rôle complémentaire et de soutien à la diplomatie officielle. Le Club cherche aussi à construire des partenariats et des relations de coopération viables avec des institutions similaires qui ont des objectifs qui s’inscrivent dans son champ d’action. Finalement, l’objectif à atteindre est de donner à notre pays une image de pays crédible, responsable et respectueux de ses engagements internationaux. Le Club est disposé dans la limite de ses moyens à partager son expérience avec les autres acteurs associatifs, et conjuguer ses efforts pour mettre en valeur le rôle de notre pays non seulement dans la mise en pratique de la Résolution 1325, mais aussi quant aux autres domaines qui présentent un intérêt pour notre pays à l’international.
-Pour conclure, quelles sont les prochaines initiatives ou les projets à long terme que le Club compte mettre en œuvre pour maintenir l'élan créé par cette conférence et continuer à faire progresser l'Agenda Femmes, Paix et Sécurité au Maroc et au-delà ?
-Le Club se propose d’organiser des événements et des activités pour rehausser l’image de notre pays et renforcer le rayonnement à l’international. Plusieurs thèmes sont en discussion. L’Ambassadeure Farida Jaidi tient au courant le Club des derniers développements sur ce thème, et le moment venu le Club pourra organiser un événement pour faire connaître la performance de notre pays quant à la mise en pratique optimale de la Résolution 1325 et inciter les femmes à redoubler d’efforts et à renouveler leur mobilisation et leur engagement à faire toujours plus pour mettre en valeur le rôle de la femme marocaine à l’international dans le domaine de la paix et de la sécurité et dans tout autre domaine qui présente un intérêt certain pour le Maroc. Le Maroc a toujours souligné la nécessité d'œuvrer au règlement des différends par des moyens pacifiques et diplomatiques en renforçant le rôle de la diplomatie préventive et la médiation, ainsi que la lutte contre les menaces à la paix et la sécurité internationales. La diplomatie préventive a pour objet d'éviter l’apparition d’un différend, sa transformation en un conflit ou l’extension d’un conflit. Le rétablissement de la paix vise à mettre fin à un conflit et œuvrer pour rapprocher les parties hostiles par des moyens pacifiques. Le maintien de la paix a pour objectif de prendre des mesures sur le terrain en vue de renforcer les possibilités du rétablissement de la paix. La consolidation de la paix après les conflits est une action en vue de raffermir la paix afin d'éviter la reprise des hostilités.
